white and red wooden house miniature on brown table
© Tierra Mallorca

Cancer : Emmanuel Macron se dédit sur le droit à l'oubli

Contrairement à la pro­messe du can­di­dat Macron, le pré­sident a pré­fé­ré n'ôter que deux petites années aux dix ans durant les­quels une per­sonne ayant souf­fert d'un can­cer est tenue de le signa­ler à sa banque et assurance.

Lorsqu'il était can­di­dat à la pré­si­dence de la République en 2017, Emmanuel Macron, avait pro­mis de faire pas­ser le droit à l’oubli auprès des éta­blis­se­ments finan­ciers des per­sonnes ayant été malades d'un can­cer de dix à cinq ans. Actuellement, la loi impose à qui­conque ayant eu un can­cer durant les dix der­nières années à le décla­rer à son assu­rance et à sa banque, les­quelles peuvent alors refu­ser d’accorder un prêt. Et ce, quand bien même l’ancien·ne patient·e est guéri·e depuis plu­sieurs années. L’assouplissement de cette loi était donc la bien­ve­nue pour les asso­cia­tions de patient·es et ancien·nes malades. Mais, en fai­sant ses cal­culs, Macron pré­sident s’est visi­ble­ment emmê­lé les pin­ceaux. Lors de la pré­sen­ta­tion du plan can­cer du gou­ver­ne­ment, jeu­di 4 février, le chef de l’Etat a annon­cé que le droit à l’oubli pas­se­ra à seule­ment… huit ans. Et pas cinq. Alors certes, c’est un peu moins qu’avant, mais l'horizon reste bien sombre pour les ancien·nes malades cher­chant à se lan­cer dans de nou­veaux pro­jets de vie.

Partager
Articles liés

Inverted wid­get

Turn on the "Inverted back­ground" option for any wid­get, to get an alter­na­tive sty­ling like this.

Accent wid­get

Turn on the "Accent back­ground" option for any wid­get, to get an alter­na­tive sty­ling like this.