Condamné par le tribunal d'instance de Berlin à une amende de 450.000 euros pour violences conjugales, une ordonnance contre laquelle il a fait opposition, le joueur de tennis allemand Alexander Zverev, neuvième joueur mondial, a jugé qu'il s'agissait de "conneries".
"Ce sont des conneries. N'importe qui avec un QI un tant soit peu correct comprendra la situation. Je ne vais pas commenter davantage parce qu'il va y avoir une procédure", a‑t-il répondu après sa victoire contre le Français Ugo Humbert (26e) au deuxième tour du Masters 1000 de Paris.
Coups et blessures
A la requête du parquet de Berlin, le tribunal "a émis le 2 octobre une
ordonnance pénale contre le joueur de tennis professionnel Alexander Zverev",
soupçonné de "coups et blessures", selon un communiqué. "Il est reproché à l'accusé d'avoir, en mai 2020 à Berlin, maltraité physiquement une femme dans le cadre d'une dispute et d'avoir porté atteinte à sa santé". Le tribunal n'a pas cité le non de la plaignante. Mais dans un communiqué séparé, les défenseurs du joueur ont réagi à l'annonce et cité le nom de Brenda Patea, son ancienne compagne.
Le tennisman Alexander Zverev "conteste l'accusation et a fait opposition à l'ordonnance", a précisé le tribunal, ce qui ouvre la voie à une comparution. Le cabinet d'avocats Schertz Bergmann, qui représente le joueur, a affirmé dans un communiqué posté sur X que les faits tels que décrits par Mme Patea "et qui sont seuls à la base de l'ordonnance ont déjà été rejetés par un rapport médical".