Se masturber avec un·e client·e, faire un strip-tease, jouer à la voisine… Cette professionnelle, alias Mina Kali, camgirl et créatrice de contenus en ligne nous livre des brides de son quotidien comme travailleuse du sexe.
![Rencontre face caméra avec @xminakali 1 capture decran 2022 09 21 a 14.05.48](https://www.causette.fr/wp-content/uploads/2022/09/capture-decran-2022-09-21-a-14.05.48-819x1024.jpg)
Causette : À notre âge canonique, on a du mal à suivre, depuis 3615 Ulla. C’est quoi une camgirl ? Une dame payée pour se filmer ?
Mina Kali : Je suis camgirl depuis trois ans et j’ai tout quitté pour en faire mon métier. Je rends mes client·es heureux·euses en mettant en lumière un fantasme ou en construisant des scénarios face caméra. Je propose des shows cams [des shows
par caméra d’ordinateur interposée] qui durent en moyenne dix minutes. Je fais un strip-tease, on se masturbe l’un·e devant l’autre, ou encore je joue à la voisine ou à la jeune femme qui vient d’emménager dans un appartement et veut faire réparer sa machine à laver.
OK, mais concrètement, comment ça marche ?
M. K. : Pour devenir client·e, il faut s’inscrire gratuitement sur une plateforme comme Vends-ta-culotte.com. Ensuite, on m’écrit sur mon profil et on se voit sur une autre appli, comme Skype ou WhatsApp.
Ces prestas sont réservées aux mecs ou les femmes aussi peuvent participer ?
M. K. : Au début, il n’y avait que des hommes, mais, depuis le confinement, j’ai 20 % de femmes clientes, de personnes trans ou non binaires. Je propose aussi des moments de « papotage » : je ne suis pas sexologue ou coach, mais on peut parler de sexe, de porno ou de BDSM. C’est la prestation que les femmes me demandent le plus : elles me parlent de leur mari, du milieu BDSM qu’elles aimeraient découvrir, ou me demandent de leur conseiller un sex-toy.
35 euros la prestation. Vends-ta-culotte.com
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