Se masturber en mangeant du fromage, écraser des gâteaux avec les talons… Certaines professionnelles, notamment les cam-girls, sont parfois confrontées à des demandes très spécifiques. Tour d’horizon des fétichismes alimentaires à travers l’expérience de celles qui y répondent (ou pas).
Mina Kali a l’habitude d’être confrontée à de curieux fantasmes dans son métier. À 28 ans, elle est cam-girl depuis deux ans, c’est- à‑dire qu’elle propose des shows éroticopornos qu’elle exécute dans sa chambre et qu’elle filme avec sa webcam pour des client·es virtuel·les. Certain·es payent parfois pour des sessions privées afin d’explorer un fétichisme en particulier. On lui a, par exemple, déjà demandé de se laver les cheveux ou de filmer ses pieds couverts de terre. Un jour, elle discute avec un homme et lui annonce qu’elle vient de commander de la nourriture indienne. « Il m’a demandé si je pouvais me filmer en train de la manger. Il voulait que je mange sur mon lit, accroupie, avec les mains, et que je lui envoie la vidéo en accéléré. Je lui ai dit qu’il n’y avait pas de souci », se souvient-elle. Dans le cadre de son travail, plusieurs jeux impliquant de la nourriture lui ont été proposés par des hommes, en[…]