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© AMY LOMBARD

Les tra­vailleuses du sexe passent à table

Se mas­tur­ber en man­geant du fro­mage, écra­ser des gâteaux avec les talons… Certaines pro­fes­sion­nelles, notam­ment les cam-​girls, sont par­fois confron­tées à des demandes très spé­ci­fiques. Tour d’horizon des féti­chismes ali­men­taires à tra­vers l’expérience de celles qui y répondent (ou pas).

Mina Kali a l’habitude d’être confron­tée à de curieux fan­tasmes dans son métier. À 28 ans, elle est cam-​girl depuis deux ans, c’est- à‑dire qu’elle pro­pose des shows éro­ti­co­por­nos qu’elle exé­cute dans sa chambre et qu’elle filme avec sa web­cam pour des client·es virtuel·les. Certain·es payent par­fois pour des ses­sions pri­vées afin d’explorer un féti­chisme en par­ti­cu­lier. On lui a, par exemple, déjà deman­dé de se laver les che­veux ou de fil­mer ses pieds cou­verts de terre. Un jour, elle dis­cute avec un homme et lui annonce qu’elle vient de com­man­der de la nour­ri­ture indienne. « Il m’a deman­dé si je pou­vais me fil­mer en train de la man­ger. Il vou­lait que je mange sur mon lit, accrou­pie, avec les mains, et que je lui envoie la vidéo en accé­lé­ré. Je lui ai dit qu’il n’y avait pas de sou­ci », se souvient-​elle. Dans le cadre de son tra­vail, plu­sieurs jeux impli­quant de la nour­ri­ture lui ont été pro­po­sés par des hommes, en échange[…]

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