panorama de l hemicyle de l assemblee nationale 1
L'Assemblée nationale ©Wikimedia Commons/Richard Ying et Tangui Morlier

Congé pour le décès d'un·e enfant : l'Assemblée natio­nale vote son allon­ge­ment à 12 jours

Le dépu­té d’Ille-et-Vilaine Frédéric Mathieu (LFI), qui a défen­du cet allon­ge­ment, a expli­qué que ce nombre de jours « ne remplacer[ait] jamais la perte d'un enfant » mais qu'il était néces­saire pour accom­plir les démarches admi­nis­tra­tives et maté­rielles en lien avec un décès.

L'Assemblée natio­nale a adop­té, jeu­di soir, un amen­de­ment allon­geant le congé pour le décès d’un·e enfant, en le por­tant de cinq à douze jours dans le code du tra­vail, dans le cadre du vote de la loi visant à ren­for­cer la Protection des Familles d'enfants atteints d'une Maladie, d'un Handicap ou vic­times d'un acci­dent. S'il a reçu un double avis défa­vo­rable de la com­mis­sion et du gou­ver­ne­ment, l'amendement a été voté à l'unanimité.

Le dépu­té d’Ille-et-Vilaine Frédéric Mathieu (LFI), qui a défen­du cet allon­ge­ment, a affir­mé qu'il s'agissait de prendre sa « res­pon­sa­bi­li­té » pour le légis­la­teur, « plu­tôt que de comp­ter sur la bonne volon­té des uns et des autres ». Il a ensuite expli­qué que ce nombre de jours « ne remplacer[ait] jamais la perte d'un enfant » mais qu'il était néces­saire pour accom­plir les démarches admi­nis­tra­tives et maté­rielles en lien avec un décès.

À lire aus­si I Deuil péri­na­tal : l’entraide des parents iso­lés face au traumatisme

Cinq à sept jours initialement

Au cours des dis­cus­sions, le rap­por­teur Paul Christophe (Horizons, Nord) s’est par ailleurs dit « assez embar­ras­sé » que cet amen­de­ment inter­vienne dans le cadre d’un texte visant à « pro­té­ger les parents d’un enfant bien vivant ». Le ministre des soli­da­ri­tés Jean-​Christophe Combe a éga­le­ment sou­li­gné qu’« on ne peut qu’être d’accord sur ce sujet » du congé pour deuil et s’en est remis à la « sagesse » de l’Assemblée nationale.

Le code du tra­vail pré­voit actuel­le­ment un congé de cinq jours ouvrables pour le décès d'un·e enfant. Il est de sept jours ouvrés pour la mort d'un·e enfant âgé·e de moins de 25 ans, d'un·e enfant, quel que soit son âge, s'il·elle était parent, et d'un·e jeune de moins de 25 ans dont un·e adulte avait la charge effec­tive et permanente.

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