Selon une étude, la taille d’une poi­trine influe sur la fré­quence de l’activité sportive

Selon une étude, publiée le 18 août, menée par Parkrun (une orga­ni­sa­tion visant à pro­mou­voir les évè­ne­ment de course et marche de 5km dans le monde) auprès de 2000 femmes venant d’Australie, d’Angleterre et d’Afrique du Sud, et relayée par le média Stylist UK, les per­sonnes aux fortes poi­trines feraient moins de sport que celles ayant des plus petites poi­trines. Cela n’a rien à voir avec un manque de volon­té ou de moti­va­tion ! C'est plu­tôt une ques­tion de gêne. En effet, faire du sport avec une forte poi­trine « engendre des dou­leurs aux épaules et au cou », selon les auteur·rices de l'étude. 

D'après l'enquête, qui s'appuie sur les recherches de l'Université Flinders (Australie), dès que les femmes aux fortes poi­trines réa­lisent une réduc­tion mam­maire, elle pra­tiquent beau­coup plus de sport et sont plus effi­caces. Parmi les per­sonnes son­dées, 56 d’entre elles ont subi cette opé­ra­tion et ont décla­ré être « en meilleure san­té et plus actives ». D'ailleurs, les auteur·rices de l’étude appellent à un meilleur accès et une meilleure prise en charge des chi­rur­gies de réduc­tion mam­maire pour les femmes qui le souhaitent.

Si la réduc­tion mam­maire est une solu­tion (même si elle est loin d'être ano­dine), avoir accès à de meilleures bras­sières de sport adap­tées à toutes les tailles de poi­trine en est une autre, moins enga­geante. D’après Stylist UK, 90% des femmes courent avec le mau­vais soutien-​gorge de sport et les per­sonnes aux fortes poi­trines ont par­fois du mal à trou­ver des bras­sières à leur taille. Comme le sou­ligne le média anglais, les marques de sport devraient amé­lio­rer leur col­lec­tion de vête­ments spor­tifs pour une meilleure inclusivité.

L'étude de Parkrun relève éga­le­ment un écart de confiance en soi entre les femmes au petits seins (celles dont le bon­net est com­pris entre le A et le C) et celles aux gros seins (à par­tir du bon­net D) : les petites poi­trines seraient plus épa­nouies et satis­faites de leur quo­ti­dien mais aus­si dans leurs per­for­mances spor­tives. Mais n'oublions pas qu'on peut aus­si être par­fai­te­ment épa­nouie avec de gros boobs et pra­ti­quer des sports adap­tés à sa morphologie. 

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