En cette Journée mondiale de la ménopause, Causette vous propose une série de conseils culturels fraîchement sortis sur le sujet. Un essai, un docu et une BD qui visent à changer le regard sur cette étape de la vie dont personne ne veut entendre parler.
Le documentaire, Ménopositive, d'Anne Cutaïa
La ménopause, c’est un peu comme les règles. C’est tabou. Pour cesser d’en faire un gros mot ou, pire, de faire comme si ça n’existait pas – alors que ça concerne tout de même 13 à 14 millions de Françaises ! –, Anne Cutaïa s’est attaquée au sujet, dans le documentaire, Ménopositive, diffusé ce mercredi 18 octobre à 22 h 55 sur Téva. Un projet dont les origines sont d’ailleurs personnelles. À l’âge de 43 ans, la réalisatrice est prise d’un doute : sa ménopause aurait-elle commencé ? Elle, qui a été parfaitement briefée par les femmes de sa famille sur la puberté, la sexualité et la maternité, est bien forcée de le reconnaître : elle ne sait rien sur l’arrêt définitif des règles.
Autour d’elle, les mêmes interrogations et incompréhensions. Bouffées de chaleur, désir en berne, symptômes dépressifs, prise de poids, impression de ne pas se reconnaître… Dans sa bande de copines, quadra également, surnommée les “mères indignes”, Anne Cutaïa se rend compte que l’inconnu domine en matière de ménopause et, surtout, de préménopause. Et que toutes sont désemparées face à l’aventure qui les attend. “Je sens qu’il y a un truc qui se passe dans mon corps, mais je ne sais pas où je vais, lance l’une d’elles. On ne sait pas à quelle sauce on va être bouffées !”
Alors pour ne plus avoir peur de plonger dans l’inconnu et comprendre ce qu’il se passe dans son corps, Anne Cutaïa se rend, armée de sa[…]