therese par lily rault 5
© Lily Rault

Thérèse : « Quoi que tu fasses en tant qu’artiste, c’est politique »

Elle est ce qu’on appelle une « artiste enga­gée » – à moins que ça ne soit l’inverse, fina­le­ment. À la fois musi­cienne, sty­liste, modèle, mili­tante fémi­niste et anti­ra­ciste, la chan­teuse Thérèse bous­cule la scène fran­çaise avec son pre­mier EP solo, Rêvalité, un opus électro-​pop mâti­né de hip-​hop, où se mêlent intime et politique.

Causette : On vous découvre aujourd’hui en tant qu’artiste solo, mais vous avez bien d’autres cas­quettes. Quel a été votre par­cours ?
Thérèse : J’ai tra­vaillé plu­sieurs années chez Kenzo, après avoir fait une pré­pa, une école de com­merce… La route toute tra­cée vers les études d’une fille aînée d’immigrés. J’adorais mon métier, mais, arri­vée à 28 piges, je ne savais plus pour­quoi je me levais. J’ai fait un virage à 360 degrés : j’ai été béné­vole dans un squat de migrants, j’ai com­men­cé mon pro­jet musi­cal au sein du groupe La Vague et, une chose en ame­nant une autre, le sty­lisme m’a rat­tra­pée. À côté de ça, j’interviens auprès d’associations, dans des écoles – pour par­ler de mon par­cours, d’universalisme, de fémi­nisme, de sexua­li­té… – ou lors de tables rondes, comme celle que j’ai orga­ni­sée en avril avec Bonjour Minuit, à Saint-​Brieuc, sur les artistes invisibilisés.

Qu’est-ce qui vous a déci­dé à vous lan­cer en solo ?
Thérèse : Ça fai­sait trois ans et[…]

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