L'éditrice et écrivaine Véronique Ovaldé revient avec un nouveau roman, Fille en colère sur un banc de pierre, publié ce 4 janvier chez Flammarion.
![Avec "Fille en colère sur un banc de pierre", Véronique Ovaldé s'offre une ode à la fiction 1 CT 010695](https://www.causette.fr/wp-content/uploads/2023/01/CT-010695.jpg)
Il y a deux façons d’avoir deux vies : tout distinguer, ou tout voir en double. Éditrice et écrivaine, Véronique Ovaldé a toujours revendiqué cette double casquette. Autodidacte – elle n’a aucun diplôme –, cette quinquagénaire depuis peu est devenue éditrice (chez Albin Michel) à la fin des années 2000 après avoir été dix-sept ans cheffe de fab’ dans différentes maisons. C’est elle qui édita les premiers romans d’Alice Zeniter ou de Jean-Michel Guenassia, et qui édite actuellement
Véronique Olmi ou Sylvie Germain. Autrice, elle a su créer un univers onirique très singulier grâce auquel elle rencontre le succès dès 2008 avec Et mon cœur transparent (L’Olivier) et Ce que je sais de Vera Candida (L’Olivier, 2009), ses cinquième et sixième romans. Ses fictions sont presque toujours des histoires de familles décousues.
Son nouveau texte, Fille en colère sur un banc de pierre, est dans ces eaux-là. Il se déroule d’ailleurs sur une île : Iazza – comme presque toujours chez elle, les lieux sont fictifs. Voici l’histoire des quatre filles Salvatore. Très jeune, l’une d’elles a disparu. Pour toujours. Quand débute ce livre, une autre d’entre elles revient à Iazza, après quinze ans d’absence. Pourquoi et comment avait-elle pris la tangente ? Vous le découvrirez. Et ce faisant, vous lirez plein d’autres histoires : locales, familiales, sociales. Avec sa langue piquante d’ironiste, avec son verbe politique, Ovaldé ouvre l’année avec un roman qui est aussi une ode à la fiction.
Fille en colère sur un banc de pierre, de Véronique Ovaldé. Flammarion, 304 pages, 21 euros. En librairie.