Le 17e long-métrage de Paul Verhoeven sort ce vendredi 9 juillet.
Longtemps repoussée pour cause de Covid, la sortie de Benedetta, dix-septième long-métrage de Paul Verhoeven, est d’autant plus savoureuse. En relatant l’histoire vraie de Benedetta Carlini, une religieuse du XVIIe siècle sujette à des visions, presque béatifiée avant d’être accusée d’homosexualité et finalement emprisonnée dans son couvent pendant trente-cinq ans, le cinéaste sulfureux de Basic Instinct et d’Elle livre une fresque très riche. À la fois épique, facétieuse, sensuelle, provocatrice, (très) politique et dérangeante… Car elle pose davantage de questions (Benedetta était-elle mystique ou manipulatrice ? Quid de la place des femmes, notamment des femmes de pouvoir, dans une société totalement dominée par les hommes ?) qu’elle n’offre de réponses. Portée par deux actrices transcendantes (Virginie Efira et Charlotte Rampling), voilà une œuvre des plus féministes… mine de rien.
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Benedetta, de Paul Verhoeven. Sortie le 9 juillet.
