Clovis Cornillac adapte une nouvelle fresque historique de Pierre Lemaître.
Cette adaptation du best-seller de Pierre Lemaître, suite d’Au revoir là-haut, vaut bien mieux qu’un regard distrait. De fait, ces Couleurs de l’incendie signées Clovis Cornillac embrasent gentiment les sens, tels les grands feuilletons télévisés de jadis. Difficile de ne pas se laisser emporter par l’ampleur romanesque de ce film d’époque (l’action se situe à Paris en 1927), ni de prendre fait et cause pour Madeleine, son héroïne, une héritière déclassée, spoliée par des banquiers corrompus.
La tâche est d’autant moins difficile qu’elle va tout mettre en œuvre pour survivre… et se venger. Évoluant dans des décors somptueux, servis par un récit solide et généreux, Léa Drucker (dans le rôle de Madeleine) et Benoît Poelvoorde (dans celui du fondé de pouvoir félon) sont saisissants, l’une dans la grandeur modeste et l’autre dans la petitesse cupide. Bravo !
Couleurs de l’incendie, de Clovis Cornillac. En salles.