Ce 5 octobre sort Un beau matin, de Mia Hansen-Løve qui suit une femme, superbement interprétée par Léa Seydoux, qui oscille entre un nouvel amant et son père condamné par la maladie, entre la vie et la mort.
L’histoire est toute simple, si sensible et si forte pourtant. Un beau matin accompagne le trajet tumultueux de Sandra, une jeune mère célibataire qui tombe amoureuse alors qu’elle doit s’occuper de son père, gravement malade. Oscillant entre la vie et la mort, le désir et le chagrin, la douceur et la cruauté, ce récit émeut d’autant plus qu’il s’inscrit dans un présent fragile, tâtonnant, vibrant.
Toujours aussi délicate et limpide, la mise en scène de Mia Hansen-Løve (subtile scénariste par ailleurs) a trouvé en Léa Seydoux une interprète idéale. À la fois quotidienne et romanesque, pudique et sensuelle, elle irradie de présence… et de nuances. Pascal Greggory dans le rôle du père et Melvil Poupaud dans celui de l’amant, tous deux excellents, apportent quant à eux une touche joliment « rhomérienne » à cette chronique qui touche au cœur. Forcément.
Un beau matin, de Mia Hansen-LØve. En salles.