Une première ! Pour s'élancer de Concarneau direction Saint-Barthélémy dimanche, les monocoques participant à la Transat Paprec devaient accueillir un équipage composé d'un homme et d'une femme. Onze doubles se sont jetés à l'eau.
Accélérer la féminisation de la voile : telle est l'intention assumée des organiteur·rices de la course Transat Paprec (jusqu'ici AG2R La Mondiale) en exigeant cette année que les équipes en lice soient mixtes. Dimanche 30 avril, ce sont onze duos qui ont joué le jeu et se sont élancés de Concarneau dans le Finistère pour mettre le cap vers Saint-Barthélémy dans les Antilles.
« On a hésité à attendre 2025 pour rendre le double mixte obligatoire, puisque Paprec [leader français du recyclage] s’est engagé pour trois éditions [jusqu'en 2027], puis on a choisi de gagner du temps et de créer le besoin, pour que l’épreuve soit immédiatement identifiée [en duo mixte] par le milieu de la course au large comme par les médias, tout en assumant le risque qu’il y ait moins de bateaux pour cette édition », raconte dans cet article du Monde Joseph Bizard, directeur général d’OC Sport Pen Duick, l’entité organisatrice de la course.
Une spécificité de plus pour cette course, qui fait déjà concourir les skippers sur des voiliers similaires – des monocoques de série long de 10 mètres environ équipé de foils – et est donc surnommée la « transatlantique à armes égales ». Parmi les onze duos en lice, on note celui des très jeunes Basile Bourgnon et Violette Dorange, respectivement 20 et 22 ans mais déjà rodé·es aux compétitions au grand large.
Lire aussi l Vendée Globe 2024 : désormais sponsorisée par L'Occitane, Clarisse Crémer se relance dans la course