
L’Assemblée nationale a adopté, le mardi 24 novembre, la proposition de loi sur la « sécurité globale », notamment l’article 24 qui pénalise la diffusion considérée comme malveillante d’images de policiers ou de gendarmes, tout en maintenant la liberté d’expression citoyenne et journalistique. L’articulation entre ces deux principes – d’un côté, protéger les forces de l’ordre, de l’autre, préserver le droit d’informer – semble inextricable. L’aspect liberticide de la loi a poussé de nombreux·euses Français·es à manifester leur colère auprès de leurs dirigeants.
Pendant ce temps, Christophe Castaner, patron des député·es LREM et ancien ministre de l’Intérieur, a décidé, le week-end dernier dans le Journal du dimanche, de s’adresser aux journalistes sous la forme d’une « lettre d’amour peu usuelle ». De sa plus belle plume, il leur a exprimé toute sa gratitude et son admiration, en leur assurant qu’il[…]