Les libérations de juin passent, mais ne se ressemblent pas. Aujourd’hui, ce ne sont pas des chars alliés, des troupes d’hommes armés, casqués, bottés qui défilent à travers le pays au pas cadencé, mais une marée humaine masquée, chantante et féminine.
Au début, quand ils ont annoncé le confinement national pour enrayer une pandémie mondiale, j’ai été mise au chômage partiel et téléportée, d’un coup de baguette tragique, des siècles en arrière, transformée en esclave à[…]