Nos meilleurs plans, région par région !
À la source de la solidarité
Un lieu bucolique, des activités simples et des rencontres inattendues. Telle est la recette des Jardins de la source, qui accueillent, depuis 2016, des ados ou des familles en difficulté dans le cadre de la protection de l’enfance, mais aussi des touristes désireux de se mettre au vert le temps d’un week-end (durant l’année scolaire) ou d’un séjour (pendant l’été). Ici, on peut louer une chambre ou un gîte en échange d’une contribution financière (symbolique) et, surtout, profiter de moments partagés avec le reste de la maisonnée (jardinage, repas, veillées…). Y compris cet été, où Les Jardins ouvriront bien leurs portes aux touristes (avec, peut-être, certaines restrictions selon les régions d’origine).
Les Jardins de la source, à Gemozac (17).
Informations ou réservations : [email protected]
Des vacances très à cheval
Il y en a du monde, à la Vallée des cerfs ! Dans cette ferme tenue par Anne et Patrick van Aubel, on croise des vaches, des brebis, des ânes, mais aussi une quarantaine de cervidés (cerfs, biches, faons) élevés en semi-liberté dans les grands parcs du domaine. Sans oublier les chevaux, au cœur de nombreuses activités : des cours, des promenades, mais aussi des randonnées équestres de six jours. Un petit coin de paradis, où les ami·es des bêtes pourront tout aussi bien camper, louer un gîte ou même une chambre d’hôte (cette dernière option restant toutefois encore incertaine en raison de l’épidémie de covid).
La Vallée des cerfs : Chez Mesrine à Luchapt (86)
Apprendre le basque au pays
L’association AEK promeut la langue basque en proposant, tout au long de l’année, des barnetegiak, ou séjours linguistiques, en immersion dans la plus ancienne langue d’Europe occidentale : l’euskara.
Durant une ou deux semaines, au cœur de l’Euskal Herria (soit le Pays basque), par groupe d’une dizaine de personnes (donc covid-compatible a priori !) rassemblées par niveau, logées dans des hôtels, couvents ou écoles, il s’agit de parler basque, mais aussi de manger basque, de réciter les déclinaisons en arpentant les Pyrénées sur les chemins des bergers, d’assimiler le vocabulaire de l’étrange langue pré-indo-européenne en assistant aux bertsolari (joutes verbales), de se bercer de rythmiques ancestrales en écoutant les txalapartak (percussions basques) et de passer des soirées à jouer au mus (le poker local) en bluffant et plaisantant en euskara.
Côté français, ça se passe à Urepel, dans les pâturages des Aldudes ; à Menditte, dans la Soule sauvage ; à Biarritz ou à Bayonne dans les embruns marins. Côté espagnol, à Forua ou Arantza pour apprendre à commander ses pintxos (tapas) en basque.
Pour les plus sportifs, AEK propose également des barnetegi ibiltaria, stages itinérants de randonnée pyrénéenne, à pied ou à vélo. Les barnetegiak s’adressent à tous et toutes, petit·es et grand·es, seul·es ou en famille. Le prix s’élève à environ 300 euros la semaine en pension complète. Les cours sont dispensés par des professeurs diplômés. Et, en superbonus, on participe à la sauvegarde d’une langue épicène, sans marque de genre. Tu viens ? Agur !