Dans son enquête, le Snes-FSU, principal syndicat d’enseignant·es dans les collèges et lycées, relève l’absence d’au moins un professeur dans près de la moitié des établissements de l’Hexagone.
Le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal avait pourtant promis qu’il y aurait un·e professeur·e devant chaque classe à la rentrée scolaire… Visiblement ce n’est pas le cas d’après les informations du Snes-FSU, principal syndicat d’enseignant·es dans les collèges et lycées. Dans une enquête, révélée par franceinfo et réalisée entre les 1er et 8 septembre dans 500 établissements, le Snes-FSU indique qu’il manquerait au moins un·e professeur·e dans près de la moitié des établissements du secondaire de l’Hexagone. Ces chiffres illustrent le manque d’attractivité qui touche le métier d’enseignant. « Il faut que Gabriel Attal rouvre le dossier des salaires pour lutter contre le manque d’attractivité de notre métier », a martelé sa secrétaire générale, Sophie Vénétitay, lundi 11 septembre sur Franceinfo.
Des manques importants sont observés dans plusieurs académies, dont l’académie de Créteil* qui est la plus touchée. Malgré le fait que le rectorat y embauche de nombreux·ses contractuel·les, les trous dans les emplois du temps sont plus nombreux dans cette académie. Le Snes-FSU indique également des manques importants dans celle de Normandie ou encore d’Orléans-Tours.
Les matières les plus touchées par le manque de professeur·es sont les mathématiques, l’anglais et les sciences de l’ingénieur, qui est une spécialité portant sur les sciences et la technologie dans les domaines de la mécanique ou de l'informatique. Pour rappel, cette année plus de 3.100 postes n'avaient pas été pourvus à l'issue des concours enseignants.
Lire aussi l Monsieur Le Prof : "Je me demande à quoi ça rime de continuer à faire ce métier"