Loin des associations, dans la crainte permanente de la dénonciation ou d'une agression, les prostituées qui exercent en milieu rural souffrent de l'isolement, alors que les campagnes françaises voient s'installer les réseaux sud-américains.
Dans un hameau berrichon, un donjon se cache, insoupçonné. C’est chez elle que la “dominatrice professionnelle” Berthe de Laon reçoit. “Ici, je fais mes séances avec mes soumis”, explique la jeune femme, qui se décrit comme une travailleuse du sexe (TDS).
“Il y a une croix de Saint-André. Je peux attacher les soumis aux poignets et aux chevilles. Il y a aussi une chaise prie-Dieu parce que j’aime faire un peu de blasphèmes religieux. Il y a une corde pour attacher, un bandeau pour les yeux, un fouet, une cravache et un martinet”,[…]