Les témoignages dévoilés dans l’enquête de Mediapart évoquent des humiliations, des menaces, des violences verbales et physiques.
Mediapart a publié une enquête ce jeudi dans laquelle Stéphane Plaza est accusé de violences sur trois anciennes compagnes. Le média d’investigation a réuni de nombreux éléments et récits témoignant de maltraitances que l’agent immobilier de la chaîne M6 aurait exercé sur ces femmes. Les témoignages évoquent “des humiliations, des menaces, des violences verbales et physiques” que Stéphane Plaza aurait commises à l’encontre de ses ex-compagnes.
Sollicité par Mediapart, Stéphane Plaza n’a pas donné suite. Son avocate, Hélène Plumet, dénonce “des allégations totalement extrapolées, voire mensongères” et des “accusations fantaisistes”. Elle affirme que “la plupart de ces allégations ne sont pas étrangères à trois femmes qu’il a fréquentées et qui, finalement éconduites, se sont liguées contre lui pour lui porter préjudice par tous les moyens”.
Mediapart rapporte qu’au printemps 2022, l’agent immobilier avait débarqué sur le tournage d’une publicité en se vantant devant plusieurs comédiens et comédiennes d’avoir “cassé la main” de la jeune femme qui l’accompagnait. D’ailleurs, elle portait ce jour-là une attelle à l’un de ses doigts. D’après les documents et témoignages rassemblés par le média d’investigation, cette blessure serait la conséquence de violences infligées à sa compagne de l’époque. Contactée par Mediapart, elle a indiqué “avoir été victime à plusieurs reprises de violences physiques de sa part, mais aussi verbales et psychologiques”. Ces violences ont été confirmées par Stéphane Plaza lui-même dans des messages que Médiapart a pu consulter.
D’après son avocate, Stéphane Plaza a porté plainte contre ces femmes : “En réalité, une main courante a été déposée contre l’une d’entre elles en octobre 2021 et leurs manœuvres ont pris de telles proportions qu’elles ont contraint Monsieur Plaza à déposer une plainte pénale pour harcèlement et cyberharcèlement au mois de juin de cette année”, a‑t-elle assuré à Médiapart. “Les faits sont suffisamment graves pour que Monsieur Plaza craigne pour sa vie.” Avant de conclure : “Cette situation étant entre les mains de la justice, Monsieur Plaza souhaite que l’enquête suive son cours, sans interférence médiatique.”
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