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© Edwin.11

Christophe Girard démis­sionne de son poste d'adjoint à la Culture de la Mairie de Paris

Suite à la mobi­li­sa­tion de mili­tantes fémi­nistes et du groupe éco­lo­giste du Conseil de Paris contre la nomi­na­tion de Christophe Girard en rai­son de ses liens avec Gabriel Matzneff, l’élu PS a démis­sion­né jeu­di 23 juillet de son poste d’adjoint à la Culture. La maire Anne Hidalgo se dit « écœu­rée ».

« Dans le cli­mat délé­tère géné­ral de nou­veaux mac­car­thysmes avec la mon­tée de la can­cel culture, où l’on pié­tine notre Droit et le Code pénal, et même si la mani­fes­ta­tion de ce jour contre moi n’a ras­sem­blé qu’une ving­taine de per­sonnes, la pre­mière de mes prio­ri­tés est qu’Anne Hidalgo, brillam­ment réélue Maire de Paris puisse exer­cer son man­dat serei­ne­ment, car les chan­tiers qu’elle engage sont vitaux pour notre ville. » C’est avec ces mots que, le 23 juillet à 18 h 30, Christophe Girard a annon­cé sur Twitter qu’il quit­tait son poste d’adjoint à la Culture de la Mairie de Paris.

L’élu du XVIIIe arron­dis­se­ment de Paris a été l’objet d’une cam­pagne de mobi­li­sa­tion à son encontre, en rai­son de ses liens avec l’écrivain Gabriel Matzneff, sous le coup d’une enquête pour pédo­cri­mi­na­li­té. Cette levée de bou­cliers a regrou­pé mili­tantes fémi­nistes et élu·es EELV, membres de la majo­ri­té d’Anne Hidalgo (PS) au Conseil de Paris.

Pour les mili­tantes fémi­nistes et élu·es éco­lo­gistes qui avaient mani­fes­té pour deman­der qu’il soit démis de ses fonc­tions en début d’après-midi sur le par­vis de l’Hôtel de Ville de Paris, c’est une vic­toire. « Il y a une émo­tion, je dis bra­vo aux mili­tantes fémi­nistes qui se sont mobi­li­sées, bra­vo aux élus éco­lo­gistes, s’est enthou­sias­mée Alice Coffin, élue EELV au micro de Franceinfo. Ce que j’espère c’est que Christophe Girard va don­ner un exemple à des gens comme Gérald Darmanin et Éric Dupond-​Moretti pour que les res­pon­sables poli­tiques com­prennent que ça ne va pas s’arrêter. »

De son côté, la maire Anne Hidalgo a fait part sur Twitter de son « écœu­re­ment » face à la démis­sion de Christophe Girard, sous la pres­sion des militant·es féministes.

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