Le syndicat espagnol de femmes de chambre Las Kellys lancera prochainement une plateforme de réservation d'hôtels qui mentionnera les conditions de travail des employé·es. Un moyen de lutter contre la précarisation de leur situation professionnelle, aggravée par le recours massif à l’externalisation.
TripAdvisor et Booking.com peuvent aller se rhabiller. Le syndicat espagnol des femmes de chambres Las Kellys – contraction de « las que limpian », « celles qui nettoient » – a lancé début septembre une campagne de crowdfunding qui s’approche avec succès de l’objectif de 90 000 euros – puisqu’elle a, à ce jour, récolté plus de 88 000 euros. Le but ? Créer une plateforme où il sera possible de choisir son hôtel non pas en fonction du prix de la pension complète ou de l’accès au WIFI mais parce qu’il respecte les conditions de travail de ses employé·es. Le credo des Kellys est d’inaugurer une nouvelle ère du tourisme où les conditions des employé·es sont respectées et prévalent sur l’intérêt économique.
Il faut dire que ces femmes auxquelles les client·es ne font pas attention lorsqu’elles déambulent avec leurs[…]