Hier soir, c’était soirée copines, en ville. On a parlé politique, élections. On s’est échauffées, du coup, on a eu soif et on n’a pas vu passer les bouteilles.
À minuit, devant l’impossibilité de reprendre la voiture, je commence à héler les taxis en regardant mes amies pianoter sur leur smartphone pour commander un carrosse via des applications. Étourdie par la fièvre électorale et les vapeurs d’alcool, je les traite de traîtresses néolibérales qui participent à la[…]