Secrets de la jouissance, le vrai du faux en 30 questions – 12/30
C’est l’été dans les culottes ! Pourtant, la jouissance se prête encore aux fake news les plus farfelues. Le point G, les femmes fontaines, l’orgasme mammaire… bons plans ou arnaques ? On s’y perd, tant les croyances improbables sur la sexualité, le plaisir et ses aboutissements n’en finissent pas de fleurir. Causette vous a donc concocté trente infos d’utilité publique sur l’orgasme – avec, dans le lot, de quoi s’ambiancer à l’apéro. Jouir par l'urètre, c'est possible ?
On peut jouir par l’urètre – VRAI
L’anatomie féminine étant bien faite, l’urètre est connecté au clitoris – ce lien fit d’ailleurs l’objet de recherches poussées de la part du gynéco allemand Ernst Gräfenberg (encore lui !), qui a donné son nom au point G. « L’urètre et le méat urinaire sont entourés de capteurs sensitifs et de tissus érectiles qui sont la continuité de ceux du clitoris et du vagin », détaillait-il dans un article publié en 1950. L’urètre étant situé au-dessus de l’entrée du vagin et sous le capuchon du clitoris, pas étonnant, donc, que la zone soit particulièrement sensible lorsqu’elle est titillée. On peut aussi aller plus loin : parmi le vaste éventail des pratiques BDSM, on trouve la stimulation directe de l’urètre. Le « sodurètre » consiste à insérer des objets (plugs ou sondes) dedans : attention, prévenait la journaliste sexo Maïa Mazaurette dans Le Monde, ces objets doivent être stérilisés et de la bonne taille. En revanche, on déconseille fortement la pratique du « peegasm », soit se retenir d’uriner pour atteindre l’orgasme, sous peine de chopper une infection urinaire.