Notre collaboratrice a de plus en plus de mal à cohabiter avec un Pablo Servigne tyrannique miniature.

C’était l’année dernière. Insouciante, j’envoyais d’une pichenette mon mégot continuer sa vie dans un caniveau quand, derrière moi, une petite voix a mugi :
« Tu ramasses ça tout de suite ! Tu sais qu’un mégot, ça peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau ? »
Ben non, honte sur moi, je savais pas. Et, double honte, la petite voix en question appartenait à mon fils de 10 ans :
« Tu ramasses, espèce de pollueuse, va !
– Tu peux dire “s’il-te plaît, maman” quand même », répliquai-je en me baissant pour ramasser l’objet de mon forfait et ce qui restait de ma dignité, sous l’œil goguenard des[…]