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© Omar Lopez

PMA : face à la forte demande, le gou­ver­ne­ment veut élar­gir le nombre de centres auto­ri­sés à conser­ver les ovocytes

Selon un com­mu­ni­qué du minis­tère char­gé de l'Organisation ter­ri­to­riale et des Professions de san­té, publié ce mer­cre­di, l'exécutif va élar­gir le nombre de centres auto­ri­sés à conser­ver les ovo­cytes pour réduire les délais d'attente des demandes de PMA (pro­créa­tion médi­ca­le­ment assistée).

Le 02 août 2021 était pro­mul­guée la loi de bioé­thique ouvrant l'accès à la PMA (pro­créa­tion médi­ca­le­ment assis­tée) aux couples de femmes et aux femmes céli­ba­taires. Avant cela, seuls les couples hété­ro­sexuels étaient auto­ri­sés à y avoir accès. Selon un com­mu­ni­qué de presse du minis­tère char­gé de l'Organisation ter­ri­to­riale et des Professions de san­té, publié ce mer­cre­di, le gou­ver­ne­ment va élar­gir le nombre de centres auto­ri­sés à conser­ver les ovo­cytes pour réduire les délais d'attente des demandes de PMA. Deux ans après la pro­mul­ga­tion de la loi, les demandes ont for­te­ment aug­men­té. En effet, d'après le minis­tère, le nombre de demandes réa­li­sées par les couples de femmes et les femmes céli­ba­taires « était 7,5 fois supé­rieur au nombre de demandes par les couples homme/​femme. »

À la fin de l’année 2022, 15 000 demandes de pre­mière consul­ta­tion ont concer­né les couples de femmes et les femmes céli­ba­taires et envi­ron 2000 des couples homme/​femme, indique le com­mu­ni­qué de presse. Pour le minis­tère char­gé de l'Organisation ter­ri­to­riale et des Professions de san­té, cette aug­men­ta­tion des demandes « témoigne de la volon­té des Françaises de s’emparer de ce nou­veau droit. » Si les délais d’accès aux par­cours de PMA ont été rela­ti­ve­ment conte­nus face aux nom­breuses demandes, lors de la pre­mière année de mise en œuvre de la loi, l'enjeu reste de réduire ces délais et d’améliorer les condi­tions d’accès à ces par­cours. Pour ce faire, le minis­tère sou­haite mettre en place des nou­veaux centres qui pour­ront pra­ti­quer l’activité d’autoconservation ovo­cy­taire afin de libé­rer du temps pour les par­cours de PMA.

Écoulement du stock de gamètes ano­nymes avant le 31 mars 2025

Depuis l'entrée en vigueur de la loi de bioé­thique, en sep­tembre 2022, les enfants nés grâce à un don de sperme peuvent connaître l’identité du don­neur. Le consen­te­ment de ce der­nier est exi­gé pour pou­voir com­mu­ni­quer son iden­ti­té à l’enfant né du don une fois sa majo­ri­té atteinte.

La ministre Agnès Firmin Le Bodo, char­gée de l'Organisation ter­ri­to­riale et des Professions de san­té, a indi­qué ce mar­di dans les colonnes de Libération, que les stocks de sperme conge­lés issus de dons réa­li­sés en ver­tu d'une ancienne légis­la­tion qui ren­dait pos­sible l’anonymat du don­neur, ne pour­ront plus être uti­li­sés pour une pro­créa­tion après le 31 mars 2025 (Seules les gamètes, les sper­ma­to­zoïdes, qui ont été don­nés après le 1er sep­tembre 2022 pour­ront être uti­li­sés.). Afin de limi­ter la des­truc­tion de ces stocks, des trans­ferts vont être orga­ni­sés d'ici 2025 depuis les centres les mieux dotés en gamètes vers ceux dont le stock est faible. 

Lire aus­si l PMA pour toutes : une hausse des dons de gamètes mais seule­ment 21 nais­sance recensées

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