Le duo féminin britannique débarque sans crier gare ce vendredi avec un punk-rock insulaire et mélodique totalement addictif.
Est-ce parce qu’elles sont originaires d’une île (celle de Wight en l’occurrence) que Rhian Teasdale et Hester Chambers délivrent une musique si détachée des modes et des courants ? Le duo féminin britannique débarque sans crier gare avec un punk-rock insulaire et mélodique totalement addictif. Guitares décapantes, basse à la ligne généreuse, rythmique minimaliste. Pas besoin d’artifices pour faire feu (le tube instantané Chaise longue). Les demoiselles dégainent avec nonchalance des pop songs emballées dans du papier émeri. Elles brillent par leurs textes caustiques et désenchantés sur l’amour (Being in Love), les ruptures (Wet Dream), les mecs (Piece of Shit), les réseaux sociaux (Oh No). Les Wet Leg ont l’humour morose, l’euphorie dessalée, la naïveté acide et le fatalisme joyeux. Et ça fait beaucoup de bien.
Wet Leg, de Wet Leg. Domino Records. Sortie le 8 avril. En concert le 14 mai au Point éphémère, à Paris.
