Olivia Merilahti, la charismatique chanteuse du groupe The Dø, revient en solo sous le nom de Prudence, avec un EP à paraître le 6 novembre. L’occasion de la soumettre à notre petit questionnaire
Causette : Les livres marquants de la « bibliothèque » de vos parents ?Olivia Merilahti : Paroles, de Jacques Prévert, un recueil de poèmes sur lesquels j’inventais des chansons. Le Pays qui n’est pas, d’Edith Södergran, de la poésie finlandaise qui a façonné mon imaginaire. Il y avait aussi les Moomins, de Tove Jansson.
Les lieux de votre enfance ?
O. M. : Le trio forêt-lac-chalet en Finlande.
Avec qui aimeriez-vous entretenir une longue correspondance ?
O. M. : Kate Bush, pour comprendre comment elle a su tout combiner en gardant sa candeur et sa santé mentale.
Que faites-vous dans vos périodes de dépression ?
O. M. : Je fais la chandelle pour renverser la vapeur, je regarde Peppa Pig avec ma fille.
Que faites-vous dans vos périodes d’excitation ?
O. M. : Je danse avec ma fille sur des chansons d’Abba, France Gall, Le Tigre…
Votre remède contre la folie ?
O. M. : Le beurre de cacahuète.
Vous créez votre maison d’édition. Qui publiez-vous ?
O. M. : Les Mémoires de ma grand-mère finlandaise de 92 ans, toujours active et autonome, un modèle d’indépendance pour moi.
Vous tenez salon. Qui invitez-vous ?
O. M. : Suzanne Ciani, Christiane Taubira, Greta Thunberg, Yayoi Kusama.
Le secret d’un couple qui fonctionne ?
O. M. : L’humour, mais pas que.
Si vous aviez une seule question à poser à Freud ?
O. M. : De quoi rêve-t-on pendant une pandémie mondiale ?
LA chose indispensable à votre liberté ?
O. M. : Une bonne paire de sneakers.
Le deuil dont vous ne vous remettrez jamais ?
O. M. : La mort de Brad Pitt dans Burn After Reading.
Que trouve-t-on de particulier dans votre « chambre à vous » ?
O. M. : Une affiche de Phantom of the Paradise, un livre de photos d’Helmut Newton, une machine à fumée.
À quoi reconnaît-on un ami ?
O. M. : Celui qui dit la vérité sans blesser (« Say what you mean but don’t say it mean »).
Quel est le comble du snobisme ?
O. M. : Être allergique au caviar.
Qu’est-ce qui occupe vos pensées « nuit et jour » ?
O. M. : L’envie d’ailleurs.
Vous démarrez un journal intime. Quelle en est la première phrase ?
O. M. : « Cher journal, ici tout est chaos… »