Une compilation inédite qui retrace le parcours musical du groupe.
C’est l’histoire de Zach Condon, un natif du Nouveau-Mexique qui prend pour nom de groupe celui de la capitale libanaise afin de jouer la musique déchirante des Balkans. Quinze ans après la sortie d’un premier album tonitruant (Gulag Orkestar), Beirut a fait du chemin. Avec six disques au compteur, inspirés par l’Italie, la France ou le Mexique, le troubadour à voix de stentor a vu du pays, surfé sur la vague du succès, traversé des trous d’air psychologiques. Sur le double album Artifacts, il replonge dans ses carnets de voyage et vide son sac à malices rempli de mélodies patchworks. On (re)découvre ses premiers EP, des inédits, des faces B. De la tendresse du ukulélé et des cuivres d’Elephant Gun à la soul de So Slowly, en passant par une reprise de Caetano Veloso (O Leãozinho), Zach Condon raconte avec guitares et trompettes l’évolution d’une musique « bigger than life », rétive aux raccourcis et aux étiquettes étriquées. Une pop cosmopolite et patinée qui n’a rien perdu de son pouvoir d’envoûtement.
!["Artifacts", l'album cosmopolite de Beirut 2 POMP009 Beirut Artifacts](https://www.causette.fr/wp-content/uploads/2022/01/POMP009_Beirut_Artifacts-1024x1024.jpg)
Artifacts, de Beirut. Pompeii Records.