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© Hellena Burchard

Camélia Jordana : « l'art et l'amitié sont mes remèdes contre la folie »

On la connaît sur­tout pour ses chan­sons. Mais, de plus en plus, sa car­rière se des­sine aus­si sur grand écran. Le 7 octobre, elle sera à l’affiche de Parents d’élèves, la nou­velle comé­die de Noémie Saglio. 

Causette : Les livres mar­quants de la « biblio­thèque » de vos parents ? 
Camélia Jordana : Le Prophète, de Khalil Gibran.

Les lieux de votre enfance ? 
C. J. : La plage Miramar à La Londe-​les-​Maures, le Park Hôtel et la Villa Noailles à Hyères, et le conser­va­toire de Toulon. 

Avec qui aimeriez-​vous entre­te­nir une longue cor­res­pon­dance ? 
C. J. : Christiane Taubira, parce qu’elle est brillante et que je nous la sou­haite (le peuple français).

Que faites-​vous dans vos périodes de dépres­sion ? 
C. J. : Je crée des chan­sons, des scé­na­rios, je regarde beau­coup de films. Un peu comme quand ça va super. 

Votre remède contre la folie ? 
C. J. : L’art et l’amitié. 

Vous créez votre mai­son d’édition. Qui publiez-​vous ? 
C. J. : J’ai créé ma mai­son d’édition ! Je publie mes chan­sons et tra­vaille à pro­duire d’autres artistes. 

Vous tenez salon. Qui invitez-​vous ?
C. J. : Un peu les mêmes per­sonnes que j’ai la chance d’avoir dans ma vie et que je réunis­sais avant le confi­ne­ment. Des gens de la musique, du théâtre, du ciné­ma. J’échange avec eux et je les écoute débattre. 

Le secret d’un couple qui fonc­tionne ? 
C. J. : On ne m’a pas encore dit. 

Si vous aviez une seule ques­tion à poser à Freud ? 
C. J. : T’es sûr ? 

LA chose indis­pen­sable à votre liber­té ? 
C. J. : Ma solitude.

Le deuil dont vous ne vous remet­trez jamais ? 
C. J. : Le temps.

Que trouve-​t-​on de par­ti­cu­lier dans votre « chambre à vous » ?
C. J. : Des branches de coton, des bou­gies, des miroirs et des plantes. 

À quoi reconnaît-​on un ami ? 
C. J. : À sa bien­veillance, son écoute, sa pré­sence, son non-jugement. 

Quel est le comble du sno­bisme ? 
C. J. : Je ne sais pas, mais j’ai beau­coup de mal avec les gens qui consi­dèrent que les for­mules de poli­tesse sont une option. 

Qu’est-ce qui occupe vos pen­sées « nuit et jour » ?
C. J. : Les com­bats que je sou­haite mener. 

Vous démar­rez un jour­nal intime. Quelle en est la pre­mière phrase ? 
C. J. : « À Causette… »

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