Tenon
© A.C.

Violences gyné­co­lo­giques à l'Hôpital Tenon à Paris : les vic­times sortent du silence pour que « la honte change de côté »

Mise à jour, 8 octobre 2021 : dans un com­mu­ni­qué de presse, l'AP-HP et la Sorbonne (où enseigne Emile Daraï) ont annon­cé que l'enquête interne dili­gen­tée le 20 sep­tembre serait ren­due à la fin du mois d'octobre, une fois tous les entre­tiens menés. Le 4 octobre, la mis­sion d'enquête a pro­po­sé à l'association Stop VOG (pour vio­lences obs­té­tri­cales et gyné­co­lo­giques) de lui four­nir les témoi­gnages qu'elle a elle-​même recueillis. Le chef de ser­vice et pro­fes­seur a lui été sus­pen­du de ses fonc­tions afin d'assurer le bon dérou­le­ment de l'enquête. Enfin, l'AP-HP pré­pare l'élaboration d'une charte de bonnes pra­tiques vis-​à-​vis des patient·es.

Depuis plu­sieurs jours, de nom­breux témoi­gnages signalent les pra­tiques vio­lentes du chef du ser­vice de gyné­co­lo­gie de l'Hôpital Tenon, dans le 20e arron­dis­se­ment de Paris, grand spé­cia­liste de l'endométriose. Clémence, qui a vécu une consul­ta­tion désas­treuse avec le Pr. et s'est recon­nue dans les témoi­gnages révé­lés sur les réseaux sociaux puis dans la presse, raconte à Causette.

« Il a été hyper violent dans ses gestes. Je me sou­viens être ren­trée chez moi en pleu­rant. » Comme plu­sieurs femmes, Clémence1 a vécu une[…]

Vous êtes arrivé.e à la fin de la page, c’est que Causette vous passionne !

Aidez nous à accom­pa­gner les com­bats qui vous animent, en fai­sant un don pour que nous conti­nuions une presse libre et indépendante.

Faites un don
  1. Son pré­nom a été modi­fié[]

La suite est réservée aux abonné·es.

identifiez-vous pour lire le contenu

ou

abonnez-vous

 

Partager
Articles liés