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© Capture d'écran de la chaîne youtube Colors

Déjà accu­sé d’agression sexuelle, Moha la Squale mis en exa­men pour viol en juillet dernier

Alors que six ex-​compagnes avaient déjà por­té plainte contre le rap­peur pour agres­sion sexuelle, depuis juillet, ce der­nier est aus­si mis en exa­men pour viol. Il risque un pro­cès aux assises. 

Les pour­suites judi­ciaires s’aggravent contre le musi­cien. Déjà mis en exa­men en juin 2021 pour agres­sion sexuelle et vio­lences contre plu­sieurs ex-​compagnes, il a de nou­veau été mis en exa­men en juillet 2022 pour viol sur une autre ex-​compagne, a appris l’Agence France-​Presse (AFP), lun­di 13 mars de sources proches du dos­sier, selon Le Monde.

« Les faits sont for­mel­le­ment contes­tés et ne sont d’ailleurs étayés par aucun élé­ment maté­riel », a pour­tant affir­mé maître Élise Arfi, l’avocate du rap­peur, d'après le quo­ti­dien. Depuis mi-​juin der­nier, le rap­peur se trouve en déten­tion pro­vi­soire pour non-​respect de son contrôle judi­ciaire. Une nou­velle qua­li­fi­ca­tion cri­mi­nelle qui implique qu'en cas de pro­cès, celui-​ci pour­rait se tenir devant la cour d’assises et non devant un tri­bu­nal cor­rec­tion­nel. La peine encou­rue est éga­le­ment plus longue.

Au prin­temps 2022, sur Snapchat puis sur la chaîne Youtube, La bande à Nabilflix, la plai­gnante, Youssra, accu­sant le rap­peur de viol, avait dénon­cé les agis­se­ments du musi­cien, Mohamed Bellhamed de son vrai nom, avec qui elle avait vécu à Dubaï pen­dant plu­sieurs mois en 2021. En pleurs, elle avait indi­qué qu’il l’avait « tapée » à plu­sieurs reprises et « mena­cée avec un cou­teau » dans la métro­pole émi­ra­tie, avant d’évoquer un viol qui se serait pro­duit à Cannes, et de dif­fu­ser une pho­to d’elle le visage ensan­glan­té suite à des coups qui lui auraient été por­tés à Amsterdam.

Un pro­cès pour se reconstruire

En juin 2021, Moha La Squale avait été mis en exa­men notam­ment pour vio­lences par conjoint, agres­sion sexuelle par conjoint, menaces de mort par conjoint et séques­tra­tions sur dif­fé­rentes vic­times, selon Le Monde. Au total, d'après le quo­ti­dien, il est mis en cause par des plaintes de six ex-​compagnes, dont les pre­mières ont été révé­lées en sep­tembre 2020.

« Je n’ai jamais au grand JAMAIS levé la main sur une femme. Ce com­plot a été [per­pé­tré] pour me nuire » s’était-il défen­du en avril 2021 sur Twitter. Auteur d'un pre­mier album à suc­cès, Bendero, ce musi­cien a été l’une des révé­la­tions de l’année 2018, avant que les accu­sa­tions à son encontre ne s'accumulent. Le rap­peur a en effet été la cible du mou­ve­ment Me Too qui s'est décli­né à l'été 2020 dans la musique. 

D'après les pro­pos de l'AFP rap­por­tés par Le Monde, de nou­velles audi­tions de témoins doivent avoir lieu pro­chai­ne­ment dans ce dos­sier. « Ma cliente est détruite par ces faits et attend du pro­cès qu’enfin Moha La Squale puisse s’expliquer sur ce dont elle l’accuse, afin de pou­voir se recons­truire », a affir­mé Alix Dominicé, l’avocate qui défend la nou­velle plai­gnante accu­sant le rap­peur de viol.

À lire aus­si I Le hash­tag #ViolCrimeImpuni pro­je­té sur les murs de l'Assemblée natio­nale et du Tribunal de Paris

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