« C’est la vie », de Mohamed El Khatib, un spec­tacle poi­gnant et sans pathos sur la perte d'un enfant

CEstLaVie

Daniel Kenigsberg, 61 ans, grand gaillard bon­homme aux che­veux blancs. Fanny Catel, petite pou­pée de 37 ans ayant l’air d’en avoir 17. Tous deux sont acteurs. Mais tous deux ont un autre point com­mun : la perte d’un enfant. Le pre­mier, de son grand gar­çon, la seconde, de sa petite fille. Le met­teur en scène, Mohamed El Khatib, adepte du théâtre docu­men­taire, les a réunis sur un pla­teau pour ten­ter, non pas de répa­rer, mais de racon­ter. De par­ta­ger. De phi­lo­so­pher. De mettre des mots. Car, voyez, déjà, il n’y a pas de mot pour dési­gner un parent qui a per­du son enfant. Cet « orphe­lin à l’envers »… Une réflexion à haute voix et à deux voix sans aucun pathos et d’une pro­fon­deur existentielle. 

C’est la vie, de Mohamed El Khatib, jusqu’au 9 juin à La Scala et le 27 juin au Maïf Social Club, à Paris. 

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