
Si vous pensiez que le masque, à l’heure de la loi relative à la sécurité globale, vous protégerait de la reconnaissance faciale, vous risquez d’être déçu·es ! Le prestigieux et très sérieux centre d’études américain National Institute of Standards and Technology (NIST) nous l’assure, les algorithmes s’adaptent encore et toujours, et sont d’une performance inégalée à ce jour. Nous qui voulions manifester tranquilles, muni·es de casques, masques de plongée et masques chirurgicaux en combo gagnant pour braver projectiles, fumigènes et gaz en tout genre, nous ne risquons pas de le faire longtemps en scred. En effet, le NIST a démontré que les 89 logiciels de surveillance passés au crible dans son étude se sont rapidement adaptés aux masques et ont amélioré leurs services pour permettre l’identification, bien que la partie basse du visage soit couverte. Toutefois, nous augmentons nos chances d’anonymat en portant un masque de couleur noire et correctement placé. Cela semble perturber la fiabilité des logiciels. La seule option infaillible restant peut-être une cape d’invisibilité.