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© Placide Babilon pour Causette

Radio : quand la nuit était à nous

Chaque mois, un cher­cheur, une cher­cheuse, nous raconte sa thèse sans jar­gon­ner. Son appa­ri­tion dans le pay­sage radio­pho­nique fran­çais en 1955 a appor­té un vent de fraî­cheur. Elle, c’est la radio de nuit. Marine Beccarelli, doc­teure en his­toire contem­po­raine, l’a lon­gue­ment écou­tée pour décou­vrir un espace de liber­té, reflé­tant une socié­té jusque-​là absente des ondes.

Causette : Pourquoi vous êtes-​vous inté­res­sée à ce sujet de noc­tam­bules ?
Marine Beccarelli : étu­diante, dans mon stu­dio, j’écoutais beau­coup la radio. J’aimais par­ti­cu­liè­re­ment Allô la pla­nète, une libre antenne de 23 heures à 1 heure du matin où cha­cun, par­tout dans le monde, racon­tait son quo­ti­dien. C’était un endroit fas­ci­nant, où on pou­vait s’exprimer et par­ler intimement. 

Comment expli­quer l’apparition de la radio noc­turne en 1955, alors que, jusque-​là, les pro­grammes s’arrêtaient à minuit ? 
M. B. : Tout a com­men­cé avec le déve­lop­pe­ment du tra­fic rou­tier et cette idée de tenir com­pa­gnie aux gens qui conduisent de nuit. Au même moment, l’autoradio a permis[…]

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