L’Euro commence ce vendredi 11 juin. Toutes les équipes sont prêtes à entrer dans la bataille pour décrocher le titre de champions d'Europe. Mais avant de vraiment parler de la compétition et de vivre un mois de foot intense, un petit point sur les matchs de préparation.
Les favoris répondent présents :
Commençons par l’Angleterre. Avec ses jeunes talents, l’Angleterre est une des équipes les plus prometteuses. Mais si les three lions ont décroché la victoire contre l'Autriche et la Roumanie, ces deux matchs ont été décevants. En effet, les deux matchs se sont finis sur un score faible de 1–0, résultat bien en deçà de la qualité offensive de cette équipe anglaise. Du côté de la défense, l’Angleterre n’apparaît pas comme la nation la plus solide dans ce domaine-là. De plus, Trent Alexander Arnold, atout majeur de l’équipe, a déclaré forfait après le match face à l’Autriche et ne participera donc pas à la compétition.
Pour la Belgique, c’est un résultat en demi-teinte qui s’est dessiné. Après un match nul face à la Grèce (1−1), la Belgique a fait le minimum face à la Croatie, vice championne du monde (victoire 1–0). Il ne faudra pas sous-estimer la Belgique dans cette compétition, puisqu’elle possède une très belle attaque.
Parlons maintenant de L’Allemagne : elle est loin la Mannschaft dominante de 2014. Presque 8 ans après leur titre de champion du monde, cette équipe semble en pleine reconstruction. Résultats de ses matchs amicaux : un match nul face au Danemark (1−1) et une victoire 7–1 face à la Lettonie. Mais ne jamais trop vite juger l’Allemagne, premier adversaire de l’équipe de France dans cet Euro. Ce match promet d’être intéressant et permettra de tester le niveau de nos bleus face à un adversaire de renom.
Autre adversaire des Bleus : le Portugal. Dans ses matchs de préparation, nous avons pu regarder un match entre le Portugal et l’Espagne, qui s’est avéré très décevant, avec un score final vierge, 0–0.
Quant à l’Espagne, ancienne championne du monde 2010, championne d’Europe en 2008, elle fait pâle figure à quelques jours du début de la compétition. Avec une composition inédite, sans aucun joueur phare du Real Madrid, et en laissant une place prépondérante à sa jeunesse, le sélectionneur Luis Enrique risque gros. Et si les obstacles dans sa course au titre n’étaient déjà pas suffisamment nombreux, Sergio Busquets le capitaine de l’équipe a été testé positif au Covid 19 ce dimanche 6 juin. Conséquence : une mise à l’écart forcée, un isolement de l’équipe par précaution.
Et enfin, la France.
La principale information tonitruante des ces matchs amicaux demeure le retour de Karim Benzema. Avec une consolidation de sa prestigieuse attaque regroupant Benzema, Mbappé, et Griezmann, les champions du monde se sont imposés sans forcer en préparation face à une équipe du pays de Galles réduite à 10, sur un score final de 3–0.
Quant au match face à la Bulgarie, les bleus ont rendu une copie parfaite et se sont imposés, encore une fois, sur le score de 3–0. Seule ombre au tableau : la sortie sur blessure de Karim Benzema à la 41eme minute. Blessure à relativiser car Didier Deschamps a très vite affirmé que ce n'était pas une blessure sérieuse mais plus une sortie de précaution. Affaire à suivre…
Si l’équipe de France semble avoir une des meilleures attaques de la compétition, attention aux excès de confiance. Premier match le 15 juin face à l’Allemagne. Il leur faudra être fort et très vigilant pour bien entrer dans la compétition et ne pas gaspiller inutilement des points importants.
La rédaction de Contre Attaque