Après le PS, c'est au tour d'EELV de déposer ce vendredi une proposition de loi à l’Assemblée nationale afin d’instaurer un congé menstruel de treize jours par an. Hier, le département de Seine-Saint-Denis annonçait expérimenter à compter de septembre 2023 un aménagement du temps de travail pour les agentes qui ont des règles douloureuses.
Depuis que l’Espagne a généralisé le congé menstruel en février dernier, ce dispositif fait l’objet de nombreux débats en France. Mais ce vendredi 26 mai, trois député·es écologistes franchissent le pas. Sandrine Rousseau (Paris), Sébastien Peytavie (Dordogne) et Marie-Charlotte Garin (Rhône) vont déposer au Palais Bourbon une proposition de loi pour instaurer un congé menstruel en France, qui pourra aller jusqu’à treize jours ouvrés par an. Dans une interview donnée à Libération, Sébastien Peytavie dévoile le contenu de la proposition de loi. La veille, le département de Seine-Saint-Denis annonçait lancer l'expérimentation d'un plan d'aménagement du temps de travail pour les agentes qui ont des règles douloureuses.
Les trois député·es écologistes proposent de mettre en place un arrêt de travail, cumulable avec le recours au télétravail, pour « menstruations incapacitantes ». Il sera accessible grâce à un certificat médical délivré par un·e généraliste, un·e gynécologue, un·e sage-femme ou un·e médecin du travail, et renouvelable[…]