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Une tri­bune de plus de 1000 militant·es de La France insou­mise et de la Nupes demande l'exclusion d'Adrien Quatennens

Publié dans Le Monde ce 26 décembre, le texte dénonce dans le maintien d'Adrien Quatennens au sein du groupe politique « une atteinte décisive [aux] valeurs féministes prônées au sein [du] programme L’Avenir en commun et à celui de la Nupes » et appelle à « l’insoumission ».

Ils et elles sont adhérent·es du parti politique La France insoumise (LFI) ou sympathisant·es de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes) et refusent que le député Adrien Quatennens demeure membre de ces des structures politiques. Dans une tribune publiée lundi 26 décembre dans Le Monde, plus de 1000 militant·es demandent « l’exclusion du groupe LFI-Nupes » du député condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales, ainsi que « sa démission de l’Assemblée nationale ».

Ces signataires dénoncent ainsi la décision de LFI « sans transparence ni concertation démocratique, qu’Adrien Quatennens pouvait réintégrer le groupe après quatre mois d’exclusion et un stage de sensibilisation sur les violences sexistes et sexuelles ». « Ce n’est pas seulement une vague de dégoût que nous avons ressentie après les déclarations officielles du mouvement, c’est un véritable tsunami », poursuit le texte qui voit dans cette simple suspension du groupe « une atteinte décisive [aux] valeurs féministes prônées au sein [du] programme L’Avenir en commun et à celui de la Nupes ».

Les signataires appellent donc à « l’insoumission » dans la ligne des critiques de plusieurs député·es Nupes « non seulement vis-à-vis de la décision prise par la direction de LFI, mais également à la suite des propos tenus par M. Quatennens, lors de ses interviews sur BFM-TV et dans La Voix du Nord ».

"Tentatives d'intimidation"

Par ailleurs, la tribune exige des « cellules sur les violences sexistes et sexuelles à la hauteur des engagements féministes [portés par ces groupes politiques] » et dénonce des « tentatives d’intimidation, le harcèlement et l’exclusion des canaux de communication de camarades par des salariés du siège, des membres de la coordination ou des proches des personnes élues » à la suite des critiques formulées sur la gestion de l'affaire Quatennens.

Lire aussi l « Je ne suis pas un homme violent » : à partir de quand un homme est-il violent, Adrien Quatennens ?

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