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© Capture écran sebmellia.fr

#MeToo stand-​up : Seb Mellia se défend, Florence Mendez est vic­time de menaces

Visé par des témoignages de violences sexuelles sur les réseaux sociaux depuis un mois, l’humoriste s’est à nouveau défendu ce dimanche, dans une succession de stories Instagram. Depuis, Florence Mendez, qui avait lancé l’alerte, est ciblée par des “insultes et menaces”.

Accusé depuis début janvier de violences sexuelles par une vingtaine de femmes, Seb Mellia s’était défendu dans un communiqué sur Instagram le 22 janvier dernier. Hier, dimanche 11 février, il en a remis une couche en niant toutes les accusations à son encontre via des vidéos éphémères postées en story sur son compte Instagram. Le stand-upper y confie avoir vécu quelque chose de “traumatisant” et “violent” ces dernières semaines, justifiant ainsi son silence.

L’humoriste Florence Mendez avait relayé sur Instagram, il y a un mois, les témoignages de femmes dénonçant les gestes de Seb Mellia. À la suite de ces révélations, elle a affirmé avoir reçu plus de vingt témoignages, dont plusieurs accusations de viol. Ces dénonciations avaient mobilisé des militant·es féministes à manifester devant un théâtre où se produisait l’humoriste à Bruxelles, le 13 janvier dernier, ce qui avait mené à l’interruption du spectacle.

Face à sa caméra, ce dimanche, Seb Mellia lance, à propos des personnes derrière les témoignages anonymes : “C’est comme des terroristes : ils arrivent, ils sont sûrs de leur idéologie, ils savent ce qu’ils font et ils détruisent tout.

En légende d'une image blanche publiée il y a deux semaines, Seb Mellia se disait être "choqué" et "anéanti". Il dénonçait une "chasse à l'homme" qui l'empêcherait de se "défendre équitablement", reprenant ainsi le propos d’Emmanuel Macron à l’égard de Gérard Depardieu. Il ajoute avoir “saisi la justice pour éclaircir tout ça”.

“Ce n’est pas un spectacle, c’est un combat”

Ce lundi 12 février, c’est l’humoriste Florence Mendez qui s’exprime sur Instagram. Elle signale être la cible d’“insultes et menaces” depuis la publication des stories de Seb Mellia, la contraignant à s’écarter du réseau social.

Elle dit aussi avoir été accusée de rendre les témoignages publics dans le but de faire vendre son livre Accident de personne, paru le 4 janvier dernier. Florence Mendez semble faire ici référence au stand-upper qui déclarait dimanche : “Ce qui me rend fou, ce sont les opportunistes, qui se servent de cette histoire pour tirer la couverture, pour faire du buzz, c’est absolument immonde.” La lanceuse d’alerte s’en défend : “La sécurité des femmes passe avant ma petite personne. Je ne suis pas sa victime. Mais j’ai décidé de le dénoncer quand même.”

Celle qui est l’une des voix du #MeToo stand-up est aujourd’hui “à bout de forces”. Elle rappelle que ce mouvement de libération de la parole, “ce n’est pas un spectacle, c’est un combat.

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