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Violences conju­gales : Adrien Quatennens regrette “cer­tains mots de sa défense”

Invité de la matinale de France 2 ce mercredi 7 février, le député de La France insoumise Adrien Quatennens, a assuré “regretter” d’avoir “levé la main” sur son ex-compagne, mais aussi de s’être placé en victime après sa condamnation pour violences conjugales en décembre 2022.

Adrien Quatennens était l’invité ce mercredi 7 février de l’entretien de la matinale de France 2. Une interview qui marque le retour médiatique du député insoumis du Nord, condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales en décembre 2022. En préambule de l’entretien, Adrien Quatennens – qui a fait son retour sur les bancs de La France insoumise de l’Assemblée nationale en avril dernier – est revenu sur cette condamnation. Pour rappel, le député avait été condamné pour avoir giflé son épouse, Céline Quatennens, avec laquelle il était en instance de divorce.

Il a premièrement admis de nouveau les faits. “C’est vrai, il y a plusieurs années, lors d’une dispute conjugale, j’ai levé la main, a-t-il affirmé sur le plateau de France 2. Ce geste ne doit pas être minimisé ou banalisé. Une gifle n’est pas acceptable et aucun contexte ne la justifie. Je l’ai immédiatement regretté, ça ne s’est jamais reproduit. Je n’ai d’ailleurs pas attendu d’être mis en cause pour la regretter.”

Des propos qui tranchent avec ceux tenus en décembre 2022. Sur le plateau de France 2, Adrien Quatennens est effectivement revenu sur les deux interviews à La Voix du Nord et à BFM-TV qu’il avait accordées dans la foulée de sa condamnation. Défendant son retour sur les bancs de l’Assemblée – il avait été exclu du groupe LFI en raison de sa condamnation –, le député avait notamment déclaré au micro de BFM-TV, minimisant les faits : “Je n’ai tué personne, je n’ai violé personne, je n’ai pas de sang sur les mains.”

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Dans les colonnes de La Voix du Nord, il s’était également largement posé en victime dénonçant “un lynchage médiatique inédit”. “J’ai payé bien assez cher sur tous les plans. Je ne céderai pas”, avait-il en outre argumenté pour justifier la conservation de son siège de député.

À l’époque, les deux entretiens avaient provoqué des remous au sein de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), plusieurs parlementaires, dont l’écologiste Sandrine Rousseau, demandant la démission pure et simple d’Adrien Quatennens de son mandat de député. Sur ces déclarations, il affirme aujourd’hui regretter “d’avoir mal compris à l’époque que certains mots pour [sa] défense étaient mal choisis”. “Aujourd’hui, je ne les redirais pas”, a-t-il lancé sur le plateau France 2.

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“Ce que je ne regrette pas, en revanche, c’est d’avoir été honnête”, a-t-il ajouté, rappelant avoir suivi “à la demande de [son] groupe parlementaire” un stage de sensibilisation aux violences conjugales. Lors de ce stage, le député a d’ailleurs affirmé avoir “appris, travaillé et compris notamment ce que disent les féministes quand elles disent que dans les violences [conjugales, ndlr] il y a une forme de continuum, quelque chose de progressif”.

À la question “les violences conjugales sont-elles pardonnables d’un point de vue sociétal ?”, Adrien Quatennens a répondu que “chacun peut s’améliorer”. Pour lui, “on peut commettre des erreurs et s’améliorer, on peut commettre des erreurs, les regretter.”

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