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Le bâtiment de la maternité des Lilas © Maternitedeslilas.fr

Maternité des Lilas : l'ARS écarte le pro­jet de rap­pro­che­ment avec le groupe Avec

Le projet d'adossement de la maternité des Lilas au groupe Avec a été écarté par l'ARS Île-de-France, s'est réjoui ce mercredi, dans un communiqué, la représentation des usager·ères de la clinique.

« Un grand soulagement. » La maternité des Lilas, déficitaire et en sursis jusqu'en juin 2023, ne sera pas adossée au groupe Avec, une entreprise privée qui détient la clinique Vauban de Livry-Gargan, a annoncé ce mercredi Jeanne Barral, représentante des usager·ères de la clinique, dans un communiqué. Cette dernière met en avant la mobilisation du personnel, des usager·ères et des élu·es, comme le maire PS de la commune Lionel Benharous, pour expliquer ce revirement de l'ARS Île-de-France.

L'ARS envisage désormais un adossement avec l'hôpital public de Montreuil, a annoncé Jeanne Barral, avant de préciser qu'un groupe de travail commun va se mettre en place « pour proposer un projet d'établissement de qualité qui reprendrait les principes qui tiennent à cœur des usagers ». À savoir « le respect du corps des femmes, la formation du personnel à l'accouchement physiologique et le maintien d'un centre d'orthogénie (IVG) ».

Prolongation de l'habilitation à exercer

En avril dernier, il était annoncé que l'établissement aux 1.200 accouchements et 900 IVG annuels risquait la fermeture en raison d'ennuis financiers, de locaux vétustes et pour ne pas avoir trouvé d'établissement hospitalier auquel s'adosser. L'ARS Île-de-France avait alors accordé en mai une prolongation de l'habilitation à exercer d'un an, grâce à l’application d’un décret prorogeant l’ensemble des autorisations d’exercice du fait de la crise sanitaire.

À lire aussi I La maternité des Lilas obtient la prolongation de son habilitation à exercer

La mobilisation importante du personnel et des usager·ères s'explique par le fonctionnement à taille humaine de la maternité des Lilas, sous régime associatif et habilitée en niveau 1, qui ne réalise que 1.200 accouchements par an, loin des structures hospitalières parfois présentées comme « usines à bébés ». Il s'agit premièrement de respecter le choix des femmes sur la façon dont elles souhaitent accoucher – ce qui fait chuter, dans la structure, les taux d'épisiotomies (0,5%, contre 20% en moyenne en 2016 en France) ou de césariennes (13%, contre 20,4% en moyenne en 2016 en France).

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