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© Capture écran Youtude @Chill Vibes

Le rap­peur amé­ri­cain P.Diddy visé par une nou­velle plainte pour un viol col­lec­tif sur une mineure 

Une jeune femme accuse P.Diddy et deux de ses proches de l'avoir violée en 2003 à New York, quand elle avait 17 ans. Il s'agit de la quatrième plainte pour viol à l'encontre du rappeur américain en trois semaines.

Nouvelle accusation. Le rappeur Sean Combs, alias Diddy ou encore Puff Daddy, a été visé mercredi 6 décembre par une nouvelle plainte au civil l'accusant d'un viol collectif sur une mineure de 17 ans en 2003. C'est la quatrième accusation de violences sexuelles en trois semaines pour le rappeur américain.

La plainte accuse P.Diddy ainsi que le président de sa maison de production Bad Boy Records, Harve Pierre, et un troisième individu, d'avoir incité l'adolescente à les suivre de Detroit, dans l'État du Michigan, jusqu'à son studio à New York en jet privé, où ils l'auraient forcée à boire et l'auraient droguée avant de la contraindre à avoir des relations sexuelles.

"Un trafic sexuel"

Dans la plainte, déposée à New York hier, figurent des photos de la jeune fille, au visage flouté, dans les studios de production en compagnie de P.Diddy. "[Ils] se sont attaqués à une adolescente vulnérable dans le cadre d'un trafic sexuel [...] et lui ont fait subir un viol collectif. La dépravation de ces actes abominables a, sans surprise, marqué notre cliente à vie", souligne l'avocat de la plaignante restée anonyme, Douglas H. Wigdor.

La plaignante réclame une réparation financière, sans fixer de montant. De son côté, le rappeur a vigoureusement démenti les accusations. Son avocat n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP mercredi après l'annonce de cette nouvelle plainte.

Lire aussi I Axl Rose, Jamie Foxx, Puff Daddy : pourquoi des plaintes pour agression sexuelle en cascade ?

A la mi-novembre, l'ancienne compagne de Diddy, la chanteuse de R&B Cassie, de son vrai nom Casandra Ventura, avait été la première à déposer plainte au civil pour viol et violences physiques, en s'appuyant sur une loi de l'État de New York qui a ouvert pendant un an la possibilité aux victimes de violences sexuelles de porter plainte au civil même pour des faits qui seraient prescrits.

Deux jours plus tard, Sean Combs et son ex-compagne ont annoncé avoir trouvé un accord "à l'amiable" dont les détails n'ont pas été divulgués. Mais depuis, deux autres femmes ont porté plainte, dont une, à visage découvert, l'accusant pour des faits datant de 1992. Selon elle, le rappeur l'aurait "droguée", puis aurait "sexuellement abusé" d'elle, une scène qu'il aurait filmée pour la menacer ensuite de la diffuser si elle déposait plainte. On appelle cela du "revenge porn", la divulgation malveillante d'images intimes.

Lire aussi I Revenge porn : alerter les victimes, est-ce les culpabiliser ?

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