Dans certaines régions d’Afrique durement touchées par la hausse des températures, les filles sont de plus en plus exposées aux mutilations génitales féminines afin d’être mariées.
Le 6 février est la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Bien que de nombreux pays aient interdit cette pratique, des millions de filles continuent à y être exposées. À ce jour, plus de 200 millions en ont été victimes dans les pays où elles sont concentrées, estime ainsi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un chiffre qui tend d'ailleurs à s’accroître à mesure que le réchauffement climatique s’aggrave. D’après l’Organisation des Nations unies (ONU), la hausse des températures encourage en effet de nombreuses familles à avoir recours aux mutilations génitales sur leurs filles, notamment dans les pays de la Corne de l’Afrique.
Par exemple, en Éthiopie et en Somalie – pays durement touchés par la sécheresse – les cas[…]