Extinction Rebellion organise, début octobre, une semaine internationale de révolte, à base de blocages et de performances écolos en plein centre des grandes métropoles. L’occasion de dresser le portrait du dernier garnement de l’activisme vert.
Voilà un an que cet hurluberlu de la lutte écolo fait bouger l’activisme vert. La marée de faux sang sur le parvis du Trocadéro, à Paris, les affiches minimalistes ultra flashy (mais si, ce petit logo de sablier noir sur fond flashy !), la rivière de Zurich (Suisse) colorée en vert fluorescent et les blocages des capitales de la mondialisation… c’est lui : le mouvement Extinction Rebellion (« XR » pour les intimes). Grand melting-pot de citoyen·nes fondé sur l’idée de « désobéissance civile » et de « lutte contre l’effondrement écologique et le réchauffement climatique ». Depuis son lancement officiel, avec sa Déclaration de rébellion, en octobre 2018, à Londres (Grande-Bretagne), petit poucet est devenu grand. À partir du 7 octobre 2019, le mouvement organise la semaine de la Rébellion internationale d’octobre (RIO) dans les[…]