« Fin de l’insouciance et de l’abondance », « mobilisation générale sur la sobriété énergétique » et promesse de « paquets de mesures portant planification écologique » discutés au Parlement à l’automne : pour sa rentrée politique, l’exécutif affiche sa volonté de prendre la question climatique par les cornes, après un été où le chaos environnemental a été palpable et même meurtrier sur le territoire.
C’est une nouvelle antienne distillée depuis la traditionnelle allocution du 14-Juillet : dans un contexte où la guerre de la Russie contre l’Ukraine met le monde entier face à de lourds défis d’approvisionnement en pétrole et en gaz, la « sobriété énergétique » s’est imposée dans la bouche du président Emmanuel Macron tout au long de ses prises de parole cet été. Et avec elle, l’appel à une « mobilisation générale » pour parvenir à cette efficience de nos usages, dans le ton guerrier que le chef de l’État affectionne tant. Le décor est quant à lui planté : incendies monstres, épisodes caniculaires à répétition, sécheresse historique, orages meurtriers en Corse… Cet été, les conséquences dramatiques de l’action des hommes sur la planète ont été visibles non pas dans des contrées lointaines mais bel et bien chez[…]