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Simone Biles en 2018. © Ministério do Esporte / Flickr

Simone Biles aux Mondiaux de gym : “On a eu un podium 100 % noir, j’ai trou­vé ça incroyable”

L’Américaine Simone Biles, vic­to­rieuse pour la sixième fois du concours géné­ral des cham­pion­nats du monde de gym­nas­tique ven­dre­di à Anvers, s’est réjouie de la pré­sence de trois femmes noires sur le podium de l’épreuve, une première. 

Une pre­mière his­to­rique. Vendredi 6 octobre, l’Américaine Simone Biles a raflé la pre­mière place du podium du concours géné­ral indi­vi­duel des cham­pion­nats du monde de gym­nas­tique à Anvers (Belgique), sui­vie de la Brésilienne Rebeca Andrade et d’une autre Américaine, Shilese Jones. “On a eu un podium 100 % noir, j’ai trou­vé ça incroyable. Black girl magic”, a décla­ré en sou­riant la Texane. “J’espère que cela montre aux petites filles que tout est pos­sible si on le décide et qu’on s’entraîne dur.” En 2013, pour ses pre­miers cham­pion­nats du monde, Simone Biles était deve­nue la pre­mière gym­naste noire à rem­por­ter le concours géné­ral des mondiaux.

“J’ai l’impression qu’on attend cela depuis long­temps, a com­plé­té de son côté Shilese Jones. On tra­vaille si dur et j’ai l’impression que, par­fois, on reste dans l’ombre. Donc que cela arrive, repré­sente beau­coup. Pas juste pour nous, mais aus­si pour les petites filles et pour la com­mu­nau­té noire.“J’ai l’impression que, par­fois, les petites filles se disent : “Je ne peux pas le faire à cause de la cou­leur de ma peau”, mais il faut croire en soi et se dire que tout est pos­sible”, a‑t-​elle ajouté.

L’an der­nier, les cham­pion­nats de gym­nas­tique des États-​Unis avaient éga­le­ment don­né lieu à une pre­mière pour le pays avec trois gym­nastes noires sur le podium du concours géné­ral, Konnor McClain, Shilese Jones et Jordan Chiles. 

Un retour éblouissant 

Deux jours après cette pre­mière vic­toire, Simone Biles s’est aus­si impo­sée dimanche à la poutre et au sol. De retour au haut niveau après deux ans d’arrêt pour prendre soin de sa san­té men­tale, l’Américaine de 26 ans a décro­ché ce week-​end le 21e sacre mon­dial de sa car­rière. Un come-​back étin­ce­lant pour la gym­naste à moins d’un an des Jeux olym­piques de Paris. 

Lors des qua­li­fi­ca­tions des cham­pion­nats du monde, dimanche 1er octobre, Simone Biles avait réa­li­sé une figure inédite au saut de che­val. Comme le veut l’usage, ladite figure porte désor­mais son nom – ce qui est déjà le cas pour quatre autres. Les puristes sont donc prié·es de ne plus dire “Yurchenko double car­pé”, mais “Biles II”.

Lire aus­si I Comment Simone Biles est en train de cre­ver le tabou de la san­té men­tale chez les athlètes

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