fbpx
115 préhistoire 2 © Camille Besse
© Besse

Us et cou­tumes : décons­truis ta préhistoire

Êtes-​vous au fait des der­nières nou­velles du pas­sé ou tou­jours prisonnier·ères des cli­chés qu’on nous a assé­nés pen­dant un siècle sur nos ancêtres pré­his­to­riques ? Le guer­rier san­gui­naire qui tire Monique par les che­veux pour une idylle conton­dante entre deux silex (non taillés), ça vous parle ? Alors, faites le point sur vos connais­sances et rafraîchissez-​vous le paléo­li­thique. Ça peut pas faire de mal (domi­nant).

Les hommes pré­his­to­riques sont hyper agres­sifs entre eux. La guerre entre tri­bus a tou­jours exis­té, c’est ins­crit dans nos gènes ! 
Scoop : non, la guerre n’est pas natu­relle. Les affron­te­ments par groupes n’apparaissent qu’au milieu du néo­li­thique (5 000 ans avant notre ère). Avant cette période, on n’en trouve pas trace. Il faut dire qu’à l’époque, il n’y a pas de pro­blème de pro­prié­té, de famille, de ter­ri­toires. Tout cela appa­raît plus tard. Avec les problèmes. 

Seuls les hommes sont des guer­riers, les femmes ne font pas cou­ler le sang. 
Alors, pen­dant des dizaines d’années, les archéo­logues ont décou­vert des tas de tombes de guer­riers grands et forts, avec leurs armes, leurs chars et toutes leurs petites affaires de guer­riers. Et puis les recherches ADN sont arri­vées. Les guer­riers se sont avé­rés être des guer­rières grandes et fortes. Avec leurs[…]

La suite est réservée aux abonné·es.

identifiez-vous pour lire le contenu
Ou
Abonnez-vous à partir de 1€ le premier mois
Partager
Articles liés
mirror

La chro­nique du Dr Kpote : ras le fem !

Militant de la lutte contre le sida, le Dr Kpote intervient depuis une vingtaine d’années dans les lycées et centres d’apprentissage d’Île-de-France comme « animateur de prévention ». Il rencontre des dizaines de jeunes avec lesquel·les il échange...

109 Cathy Yerle © Marianne Maric

Soirée dégri­sée

Quand Fiston m’assène : « Maman, aujourd’hui, c’est la journée de tes droits ! Tu peux tout faire comme nous, les hommes ! », je réalise que j’ai encore du travail.