Le parquet a requis dix mois de prison avec sursis à l’encontre de Marie-Bénédicte Hurel pour harcèlement envers son épouse Amélie Mauresmo.
Alors que le couple est actuellement en instance de divorce, on apprend qu’Amélie Mauresmo a déposé plainte pour harcèlement moral à l’encontre de son épouse, Marie-Bénédicte Hurel, révèle France Bleu Pays basque ce jeudi 25 janvier, sans préciser la date du dépôt de plainte. Le procès à huis clos, pour lequel l’ancienne numéro un mondial de tennis s’est portée partie civile, a eu lieu mardi au tribunal judiciaire de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). Dix mois de prison avec sursis ont été requis à l’encontre de Marie-Bénédicte Hurel. Le jugement sera rendu le 13 février prochain.
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Aujourd’hui directrice du tournoi de Roland-Garros, Amélie Mauresmo a affirmé à la barre “vivre un enfer” depuis qu’elle a demandé le divorce l’année dernière, rapporte France Bleu. Elle était en couple avec Marie-Bénédicte Hurel depuis neuf ans. Le couple s’était marié en 2021 et a eu deux enfants. Amélie Mauresmo a détaillé ce qu’elle dit subir depuis leur rupture : “humiliations, chantage et insultes”. Autant d’éléments pouvant caractériser du harcèlement moral. “Une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours lui a d’ailleurs été prescrite”, précise France Bleu Pays basque.
Placée en garde à vue au commissariat de Biarritz en septembre dans le cadre de cette plainte, Marie-Bénédicte Hurel a réfuté ces accusations. “Les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement, mais de la simple discussion sur la gestion du quotidien”, a affirmé l’un de ses avocats, Me Thierry Sagardoytho lors du procès, rapporte France Bleu. Ce dernier a plaidé une “instrumentalisation d’une plainte artificielle dans la perspective du divorce”. Verdict dans moins de trois semaines.