Cette mesure fera partie du nouveau plan national de lutte contre le tabagisme qui sera présenté prochainement.
La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé dans un entretien à RTL, dimanche 3 septembre, vouloir interdire les cigarettes électroniques jetables appelées puff. Cette mesure fera partie du nouveau plan national de lutte contre le tabagisme qui ne devrait pas inclure une augmentation de la fiscalité du tabac.
Avec leur packaging coloré et leurs goûts fruités, elles sont très populaires chez les adolescent·es. « Elles donnent des mauvaises habitudes aux jeunes. On peut dire que ce n'est pas de la nicotine, mais c'est un réflexe et un geste auquel les jeunes s'habituent. C'est comme ça qu'ils vont vers le tabagisme », a déclaré Elisabeth Borne au micro de RTL. L’ancien ministre de la Santé François Beaune avait d’ailleurs affiché sa volonté d’interdire les puffs en mai dernier sur France Inter.
Derrière l'emballage très coloré des puffs, se cache un réel danger pour la santé, certes, mais aussi pour l’environnement. Avec un packaging en plastique et une batterie en lithium non amovible, ces cigarettes électroniques sont très polluantes pour la planète.
Composée de sels de nicotine, la puff augmente les risques de développer une inflammation des voies respiratoires et peut constituer une porte d'entrée vers le tabagisme. « Son taux de nicotine, pouvant aller jusqu’à 20 milligrammes/millilitre, est suffisamment élevé pour créer une forte dépendance », indiquait un collectif de médecins, tabacologues et défenseur·euses de l’environnement dans leur tribune appelant à l’interdiction des puffs, publiée en avril dans Le Monde.
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