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© Capture écran X / @NassiraELM

Le jour­na­liste auteur de la “contre-​enquête” sur Stanislas dans le “JDD” est le frère d’un membre de la direc­tion de l’école

Selon les révélations du site Arrêt sur image, l’auteur de l’article du JDD qui vole au secours de l’établissement privé Stanislas n’est autre que le frère d’un membre de la direction de l’école.

Après des semaines de rebondissements sur les pratiques plus que discutables de l’établissement privé catholique, les médias de Vincent Bolloré ont enfin volé au secours de Stanislas dimanche dernier pour révéler – dans le JDD en l’occurrence –, les “coulisses de la fabrique de l’affaire Stanislas”. Comprenez : l’horrible cabale des islamo-gauchistes contre ce pauvre établissement d’excellence.

Sans surprise, l’enquête n’en est pas une, mais une pub vivante pour Stanislas avec force témoignages d’élèves, d’hier et d’aujourd’hui, disant tout le bien qu’ils pensent de l’établissement privé et de ses profs.

L’établissement, selon les révélations du site Arrêt sur image, s’est même chargé de fournir l’image d’illustration de l’article. À savoir, la photo d’une écolière de “Stan” écrivant au tableau noir. Jamais mieux servi que par soi-même.

Mais là n’est pas le plus croustillant de toute cette affaire. Car, selon Arrêt sur image (ASI), l’article est cosigné par Charlotte d’Ornellas, ancienne de l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles (VA pour les intimes) et Raphaël Stainville, également ex de VA, aujourd’hui tous deux journalistes au JDD. Et qu’apprend-on sur Raphaël Stainville dans l’enquête d’ASI ?

Non seulement que le journaliste a lui-même étudié à Stanislas, en classe préparatoire, au milieu des années 1990, ainsi que certains de ses enfants. Jusqu’ici rien de très surprenant… Mais surtout que son frère, François Jubert, est membre de la direction de l’établissement, au poste de censeur-directeur. Un léger détail que Raphaël Stainville n’a apparemment pas jugé nécessaire de préciser ni dans son article dans le JDD, ni sur CNews (également propriété de Bolloré) où il a été invité pour voler au secours de Stanislas et faire la promo de son “enquête”.

Contacté par Arrêt sur image, le journaliste ne voit aucun conflit d’intérêts dans cette affaire. “Ce n’est pas parce que j’y ai étudié que cela me rend illégitime de parler de cet établissement. Mes liens passés et présents avec Stanislas ne m’interdisent pas d’écrire à ce sujet. J’essaye d’être au plus près des faits. L’essentiel c’est la manière dont on a travaillé. Nos informations, nous les avons recueillies indépendamment de la direction, auprès des élèves et anciens élèves”, a-t-il expliqué à la journaliste d’ASI, sans répondre sur son frère. Avant de conclure : “Moi, ce qui m’étonne c’est votre énergie à laisser entendre que ma position est forcément biaisée à ce sujet. Elle ne l’est pas.” Si peu…

Lire aussi I “Esclave”, “négresse” : d’anciennes élèves témoignent du racisme à Stanislas

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