La Palatine, une « grande gueule » chez le Roi-Soleil

Cette prin­cesse du Grand Siècle n’est pas de celles qui voca­lisent au bal­con ou se baladent en citrouille. Charlotte-​Élisabeth de Bavière, alias La Palatine, est caus­tique, sou­vent gros­sière, et ne mâche pas ses mots. Surtout, elle est, grâce à son abon­dante cor­res­pon­dance, un témoin majeur des mœurs de la Cour. 

hs9 la palatine wikimedia
© Wikimedia

Nous sommes le 20 novembre 1671 et la cour de Versailles accueille en grande pompe Charlotte-​Élisabeth de Bavière, Liselotte pour les intimes, prin­cesse alle­mande de 19 ans à peine, fraî­che­ment déra­ci­née de son Palatinat natal pour épou­ser Philippe d’Orléans, le frère de Louis XIV. Celle que l’on nomme à pré­sent « Madame » devient, du même coup, belle-​sœur du roi de France et duchesse d’Orléans, le jack­pot ! Malheureusement, cette union n’a rien d’un mariage d’amour et, pour la jeune prin­cesse, les dés­illu­sions vont s’enchaîner. Sitôt mariée, elle découvre le pen­chant de son époux pour les mes­sieurs et déplore de le voir pas­ser le plus clair de son temps à bati­fo­ler avec ses mignons.

C’est que le couple est des plus mal assor­tis : Liselotte qui, enfant déjà, pré­fé­rait les fusils aux pou­pées, aime chas­ser, se coif­fer d’une per­ruque d’homme et por­ter son habit de che­val. Quant à Philippe,[…]

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